Texte de Honoré e Balsamique et dessin de Marjane SaFrap’pil
Le texte et le dessin ont été réalisé sous multiples contraintes en 10 minutes.
Ils les ont tous vendus
Le fer des bâteaux a rouillé à force de fendre les eaux
Et les caisses des mémoires refusent de couler
Au milieu des sarcophages, le temps pleure
Un coup de dé jamais, enfin non
Toujours
Je ne sais plus
Sous les nuées ardentes des flots de la pensée, j’arpente un sentier noueux
Ô temps, suspend ton envol sinon tu vas tomber toi-même tu sais (un bref écart temporel ne fait jamais de mal)
Où en étais-je, mon aimée ?
Je parlais du temps il me semble
Celui qui nous serre
Soudain un météore
Maxi boulette de choco miam
Elle s’abat sur la Terre et ravage tout
Ptérodactyle, veaux, vaches, cochons,
Il ne subsistent déjà plus aucune des fleurs violettes qui nourrissaient les croissansaurus du matin
Pouf, disparus, sous le météor cacao
Moi, moi j’ai, j’ai une fois, une fois j’ai
Perséphone elle a dit, elle a dit, elle a dit
Qu’elle allait que que que il fallait se taper sur un ring, Holé
Et là Zeus, Zeus et bah et bah il est devenu tout rouge vert bleu mauve cygne
Mais moi, moi j’avais rien fait en fait c’est sa faute à lui
*pleure brutalement avant de s’interrompre comme si rien ne s’était passé*
Et du coup Perséphone, ô perséphone, le temps lui a échappé des mains
Ca a fait des tâches sur moi, sur le monde entier
La nuit je l’ai cassée mais j’ai pas fait exprès SI J’AI PAS FAIT EXPREEEEEEES
Viens, viens, viens on se construit un labyrinthe et ensuite on arrive pas à sortir
Mais si alleeeeez
Ô que t’es vachement pas drôle d’abord prout